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    CHAPITRE 31

     

    Je demandais à Zakhiel si nous pouvions terminer notre lecture dans la bibliothèque, j’avais besoin de me détendre et les chaises de la cuisine devenaient très inconfortables à la force.

    Nous avons remis la bourse et l’enveloppe dans la boite. Zakhiel s’en était chargé alors que moi je tenais dans ma main le journal toujours ouvert là où nous nous étions arrêtés.

    Une fois sur le canapé et mon corps contre celui de Zakhiel je repris ma lecture.

    Cassandre avait une très belle écriture, fine et sûre. Elle notait chaque jour dans le moindre détail tout ce qu’elle faisait. Depuis qu’elle avait surpris Ulrich et Megane elle savait qu’il ne lui resterait que quelques jours. Avant que son mari ne reparte encore une fois sur les routes elle avait voulu lui faire une surprise, elle voulait qu’il ait un dernier souvenir au cas où lorsqu’il reviendrait ce serait pour qu’on lui apprenne que l’on avait assassiné sa femme. Elle n’avait jamais été très directe avec Alistair. Malgré le fait de sa toute nouvelle transformation elle avait du mal à être extravertie et coquine en amour. Elle avait été élevée dans l’esprit de très anciennes coutumes  alors que les vampires étaient assez éloquants  et intuitifs en ce qui concerne le sexe. Mais elle voulait l’émerveiller, le séduire et le surprendre une dernière fois. Ce n’était pas dans sa nature de raconter ce qui s’était passé mais apparemment Alistair en a été tout retourné. Elle était même ravie et stupéfaite d’avoir réussi.

    Cela faisait deux jours qu’Alistair était reparti à un soi disant conseil de communauté vampirique lorsqu’elle eu la visite d’Ulrich. Ce dernier avait le regard brillant comme s’il complotait un mauvais coup. Elle se disait en le regardant que s’en était fini et priait pour que pour rien ne lui fasse changer d’avis en épargnant son fils. Elle savait que Zakhiel resterait en vie mais elle savait aussi que l’avenir peut être changé à tout moment et pour on ne sait quelle raison. Elle entendait son cœur battre dans sa poitrine et n’osait lui demander d’entrer. Mais elle savait aussi que si elle refusait, si elle l’empêchait de rentrer dans sa demeure c’est elle par ce geste qui changerait le futur.

    Il lui disait qu’Alistair lui avait demandé de prendre soin de sa famille et de vérifier que tout allait bien. Elle lui proposa un verre de vin. D’ailleurs elle ne sait toujours pas pourquoi les vampires adoraient le vin alors qu’il n’avait pas besoin de manger ou de boire. Peut-être à cause de la couleur qui pouvait leur faire penser à du sang. Ulrich ne la lachait pas du regard. Cassandre sentait un autre danger que celui auquel elle s’attendait. Lorsqu’elle posa le verre devant lui, il lui caressa la main. Elle la retira brusquement et s’éloigna rapidement se mettant à l’abri derrière une chaise. Il prenait son temps et ne disait pas un mot, elle entendait la respiration haletante de cet homme, enfin de ce vampire. Un sonnette d’alarme résonnait dans sa tête, elle savait maintenant à quoi il pensait , tout était dans son regard, un regard de fou.

    Lorsque j’ai regardé la date j’ai vu qu’il y avait eu deux jours de silence avant ce passage. J’avais peur de comprendre. Je sentais contre moi la respiration saccadée de Zakhiel. Ses poings étaient tellement serrés que ses jointures étaient d’une extrême blancheur. Il pensait la même chose que moi.

    Il se leva brusquement et mis dans coup de poings dans les livres qui étaient empilés sur le bureau. Il était comme fou, je ne savais pas si je devais me lever pour essayer de le calmer ou le laisser tout casser dans la pièce. Il s’est approché d’une étagère qui s’est écrasé sur le sol avec fracas, puis une autre. Il déambulait comme s’il n’arrivait plus à tenir sur ses jambes, il pleurait, criait.

    -          - Zakhiel, arrête ! criais-je en me levant. Arrête ! Pour moi ! Je t’aime Zakhiel et là à cet instant tu me fais peur.

    Ce fut comme si mes mots avaient eu l’effet d’un électrochoc il s’écroula à genoux et prit sa tête entre ses mains. Au bout de cinq minutes qui me parut très longue il est revenu s’assoir  à mes côtés.

    Je repris ma lecture ce qui nous confirma ce fait terrible. Ulrich avait violé et frappé Cassandre. Elle n’osait plus aller en ville tellement elle était marquée par les coups et quelques coupures commençaient à cicatriser sur son visage. Elle avait brûlé sa robe qu’il avait arraché et mis en lambeau. Elle n’avait pas eu le choix il avait menacé son fils. Elle espérait maintenant que ses jours étaient comptés car elle ne pourrait plus jamais regardé en face Alistair, elle savait aussi que maintenant qu’elle était vampire elle ne pourrait plus avoir d’enfants car si cela avait été le cas elle se serait tuée elle-même pour ne pas à avoir à affronter son mari.

    -          - Tu savais que les vampires ne pouvaient pas avoir d’enfants ? demandais-je à Zakhiel.

    -          - J’ai toujours cru à cet histoire de vampires originels qui pouvaient procréer que très rarement vu que c’était mon histoire mais j’ai fait mes propres recherches et je sais seulement que les femmes vampires ne peuvent pas avoir d’enfants alors que les mâles le peuvent toujours. Pourquoi cette question ?

    -          - De la curiosité, seulement de la curiosité.

    Je me suis dépêchée de reprendre ma lecture avant que Zakhiel  ne me pose d’autres questions à ce sujet.

    -          - Attends June. J’ai besoin de me dégourdir les jambes. J’ai un peu de mal à accepter que ma mère a été violé par ce fils de p…

    -          - Zakhiel !

    -          - Mais c’est vrai, s’en est un. Si il n’avait pas été déjà mort je serais parti sur le champ pour lui arracher la tête. Comment mon père a-t-il pu faire confiance à ce monstre ?

    -          - Tu n’y es pour rien. Viens t’assoir nous en reparlerons plus tard et si nous arrivons à survivre à ce soir, j’annoncerais moi-même à ton père ce qui est arrivé à ta mère et qu’il déteste les mauvaises personnes. Mais pour l’instant essaie de te calmer, reprends-toi, ….. pour moi.

    Il est venu me rejoindre, m’a installé contre lui et m’a déposé un baiser sur le front.

    Cassandre espérait que son fils lorsqu’il lirait ce journal ne lui en voudra pas pour ce qui lui était arrivée. Elle n’avait jamais cherché à que ça arrive. Elle aurait pu le tuer, le décapiter facilement, elle était une jeune vampire et avait énormément de forces mais il avait dit qu’il tuerait son fils si je tentais quoi que ce soit. Elle s’enfermait de plus en plus chez elle et restait là à bercer son fils dans ses bras et à écrire ce journal. Elle savait qu’Ulrich tournait souvent autour de la maison. Mais cette fois elle savait ce qu’il voulait et elle était prête à le recevoir. Même si elle mourrait elle ferait en sorte qu’il n’en ressorte pas non plus. Elle était maintenant de la même espèce que lui et même plus. Elle avait repris les sorts et s’entrainaient dès que Zakhiel le lui permettait. Elle avait lancé des sorts de protection sur la maison mais surtout sur Zakhiel. Personne ne fera le moindre mal à son fils elle ne le permettrait pas.

    Elle ne savait pas quoi penser, Alistair lui a fait parvenir une lettre, demain il sera là. Elle ne voulait pas qu’il sache ce qui lui était arrivé, elle avait tellement honte, elle ne voulait pas qu’il croit que c’est elle qui l’avait séduit. Quelle serait la version de son bras droit ? Elle ne prendrait pas le risque. Elle voulait s’enfuir avec Zakhiel mais pour aller où ? Sa famille ne l’accepterait pas, elle était un vampire maintenant et son fils aussi. Sa nourrice ? Elle ne voulait pas lui créer de problèmes elle avait tant fait pour elle.

    Dans l’après-midi elle eut la visite de Megane. Elle ne la connaissait que de réputation et les sorciers n’étaient pas spécialement amis avec les enchanteurs. Elle savait qu’elle avait une relation avec Ulrich était-ce pour ça qu’elle voulait la voir ? Non ce n’était pas pour cela, c’était pour lui dire que demain elle ne sera plus. Qu’elle avait jeté un sort pour que son bourreau puisse la tuer sans problèmes. Cassandre lui a seulement demandé si il épargnerait son fils. Elle lui dit que oui car il fallait un successeur à Alistair et qu’il serait élevé pour tuer.

    Cassandre demanda pourquoi elle faisait cela. Megane lui a dit qu’un jour elle serait très importante dans le royaume du mal et que par sa mort Alistair se vengerait sur tous les êtres inutiles à ce pouvoir. Tout était prévus, ils avaient volé un couteau a un enchanteur ainsi qu’un médaillon. Alistair serait persuadé que l’ancienne communauté de sa femme aura préféré enlever la vie de Cassandre plutôt que de laisser planer la honte sur eux avec le fait qu’elle ait été transformée en vampire.

    Cassandre n’a jamais su pourquoi Megane était venue la mettre au courant car elle savait qu’elle avait une autre raison à cela. Est-ce qu’elle lui donnait une chance de pouvoir s’enfuir ? Personne ne le saura jamais à moins que ……. A moins que ce journal ne serve à quelque chose et que Megane ne raconte elle-même cette période.

    C’était son dernier jour de vie et même si cette sorcière n’était pas venue le lui annoncer elle l’aurait su comme une évidence à son réveil, comme une intuition. Le ciel s’était couvert et il faisait sombre dehors. La nature était triste et elle entendait les animaux geindrent dans les bois près de la maison. Elle sentait qu’on lui disait adieu.  Elle s’est approchée du petit berceau où son fils dormait paisiblement, lui caressa la joue et l’embrassa une dernière fois. Elle s’avait qu’elle le reverrait un jour et qu’elle pourrait encore une fois l’embrasser et le serrer dans ses bras. Elle est allée s’assoir et écrivit deux lettres, une au nom de Zakhiel et l’autre au nom d’Alistair. Elle cacheta les enveloppes et les mis dans une autre plus grande avec une photo d’elle, Alistair et Zakhiel, la seule en fait qu’elle avait. Elle a mis également son collier avec sa médaille de Baptême, son alliance, et un petit carnet en cuir avec à l’intérieur quelques formules magiques et secrètes.

    Ensuite elle a pris ce journal pour y écrire une dernière fois.

    Il est important que les deux enveloppes soient données à leur destinataire.

    Ceci est ma dernière volonté.

    Que le bien triomphe du mal ainsi que l’amour.

    Cassandre.

     

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    CHAPITRE 32

     

     

    Nous avions refermé le journal et je me demandais comment le présenter à Alistair. Et serait-ce suffisant pour me sauver, pour sauver mon grand-père et mon monde ? De toute façon c’était notre dernier espoir.

    Zakhiel tournait et retournait la lettre adressée à son nom.

    -          - Vas-y ouvre-la. C’est peut-être important.

    -          - Tu crois qu’elle va changer quoi que ce soit ? J’ai peur June. J’ai peur de lire ce qu’il y a sur ce bout de papier, j’ai peur de te perdre, j’ai peur d’être encore une fois à la merci de mon père. Je ne sais plus trop ce que je dois faire.

    -          - Ouvre ! S’il te plait !

    Il regarda mes yeux implorants et ouvrit l’enveloppe. Il déplia la feuille où nous avons reconnu l’écriture de Cassandre, un autre petit papier était plié en deux nous l’avons mis de côté et avons lu la lettre. Elle était pleine d’amour et de tendresse. Elle lui parlait de sa naissance et qu’il avait été très désiré. Elle lui a écrit également qu’il devait garder espoir et que l’amour triomphera. Elle lui demanda une dernière chose il fallait que lui et June disent à voix haute ce qu’il y avait d’écrit sur le petit papier et cela devant tout le monde lors de la fin de l’ultimatum, qu’il fallait qu’ils fassent en sorte qu’Alistair soit présent à ce moment là, que c’était important.

    Nous avons pris le petit papier et avons regardé ce qu’y était inscrit. C’était une formule enfin c’est ce que nous supposions, mais les mots étaient incompréhensibles comme si c’était écrit dans une autre langue. C’était vraiment bizarre. Zakhiel le mit dans sa poche ainsi que la lettre de sa mère.

    -          - Qu’est-ce que ça veut dire ? lui demandais-je.

    -          - Je ne sais pas peut-être un moyen de nous échapper à une mort certaine. Peut-être a-t-elle trouvé le moyen de nous envoyer par magie quelque part où nous serions en sécurité.

    -          - Et si c’était une formule qui nous permettrait d’anéantir tout le monde ? Je ne sais pas un peu comme si nous faisions sauter une bombe. J’ai apprécié ta mère mais est-ce que quelqu’un aurait pu trouver cette boite et nous donner de fausse information pour nous tendre un piège ?

    -          - Je ne crois pas et puis c’est la même écriture que sur le journal, j’en suis certain. June imagine qu’il existe un moyen d’arrêter tout ça, tu ne voudrais pas essayer, tu ne voudrais pas y croire ? Nous n’avons rien à perdre. De toute façon d’une manière ou d’une autre on cherchera à nous séparer ce soir alors mourir de ça ou d’autre chose ça m’est égal du moment que je reste avec toi. Tu ne comprends pas tu es la meilleure chose qui m’est arrivé depuis ma longue existence. Je ne laisserais personne ne m’enlever ça sauf la mort.

    -          - Arrête ! C’est promis nous ferons comme Cassandre nous l’a demandé.

    Il n’a pas eu le temps de me répondre que l’on frappait à la porte. Je regardais l’heure ça devait être Nathan. J’allais lui ouvrir, il paraissait fatigué et inquiet.

    -          - Ça ne va pas ? Qu’est-ce que tu as ? lui demandais-je inquiète également.

    -          - Je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai ….. j’ai peur de perdre mes amis, mon…. Frère !

    Zakhiel approcha rapidement et pris Nathan dans ses bras.

    -          - C’est vrai ? Tu me considères vraiment comme ton frère ?

    -          - Oui. Même si tu es ce que tu es je n’ai jamais été aussi proche de quelqu’un. Malgré tout tu as toujours été là pour moi, pour ma famille. Je sais que tu es quelqu’un de bien et tu vas me manquer.

    -          - Tu vas me manquer aussi et je ne t’ai jamais pris pour de la nourriture. Grâce à vous j’ai eu la chance d’avoir l’impression d’avoir enfin une famille et je vous en serais toujours très reconnaissant. D’ailleurs à ce sujet j’ai quelque chose pour toi suis-moi.

    Nous allions dans la bibliothèque et Zakhiel ouvrit la boite et prit la bourse en velours. Il y retira les minuscules diamants et les posa dans la main de Nathan.

    -          - Je veux que ta famille soit à l’abri du besoin. Fais-en bon usage en souvenir de moi.

    -          - Mais…. Je ne peux pas accepter, ils sont à toi. Et puis est-ce que ça veut dire que c’est fini, tu n’as plus d’espoir pour ce soir ?

    -          - C’est juste au cas où, s’il te plait acceptes. Je partirais l’esprit tranquille sans me soucier de ce qui peut vous arriver.

    -          - J’accepte à une condition.

    -          - Laquelle ?

    -          - Je te les rends si tout se passe bien ce soir.

    -          - Mmmm…. D’accord, tu es quelqu’un de bien Nathan. Merci pour ton amitié.

    -          - De rien grand-père.

    Et ils se mirent à rire tout en montant dans la chambre d’amis. Je savais que je ne devais pas les suivre, que Zakhiel ne voulait pas de moi pendant qu’il se nourrissait. J’allais à la cuisine je savais que Nathan aurait besoin de manger pour reprendre des forces.

    Un quart d’heure plus tard les deux garçons réapparaissaient dans la cuisine. Nathan engloutissait tout ce que j’avais préparé. J’ai pu sauver deux tartines il me fallait quelques forces à moi aussi il nous restait moins d’une demi-heure avant que…

    -          - Nathan ! Je veux que tu rentres chez toi le plus vite possible. L’ultimatum va bientôt se terminer et tu ne seras plus en sécurité. Prends les livres de Melle Pédington. Au moins ils ne se poseront pas de questions sur ta visite. Prends soin de toi, au revoir.

    -          - Au revoir. En tout cas vous avez intérêt tous les deux d’être encore là demain matin.

    -          - Est-ce que tu peux dire adieu à Carla pour moi ? lui demandais-je les yeux remplis de larmes et le serrant très fort dans mes bras.

    -          - Oui mais j’ai confiance en toi je n’aurais pas à le faire.

    -          - Merci tu es un véritable ami. Zakhiel a raison part vite, vas te mettre en sécurité.

    Et sans se retourner et les bras chargés de livre il est parti en direction du centre de la ville. Nous lui faisions signe en souriant comme si de rien n’était. Du moins nous l’espérions.

    -          - Viens suis-moi ! me dit Zakhiel en me prenant la main.

    -          - Qu’est-ce qu’il y a ?

    -          - Allons dans ta chambre.

    Nous sommes montés en silence, toujours la main dans la main. Zakhiel tenait dans l’autre la boite en fer.

    -          - Tu m’as dit que tu avais une cachette sûre pour cette boite. Je crois qu’il est tant de mettre tout ça en sécurité. Nous allons prendre la lettre adressée à mon père et je prendrais aussi le journal de ma mère.

    J’allais près de la fenêtre et dans un recoin il y avait lorsque l’on savait une lame  de parquet qui pouvait se soulever. Malheureusement il n’y avait pas assez de place pour mettre la boite en fer de Cassandre, nous avons pris la photo, le petit carnet en cuir, la bourse de velours et les avons mis dans la cachette.

    -          - Attends ! me dit Zakhiel.

    -          - Quoi ? Tu as changé d’avis ?

    -          - Non je prends juste quelque chose.

    Il ouvrit la bourse et y retira la bague, puis remis le reste dans la cachette et replaça la lame en bois.

    Zakhiel me regardait intensément. Il embrasait mon corps et mon corps rien que par son regard. Mon cœur battait très fort.

    -          - Je veux que tu la portes. Je veux que tout le monde sache que c’est toi que j’ai choisi et pour l’éternité. Je t’aime June, je t’aime plus que ma vie. Si nous avions du temps j’aurais aimé mourir en sachant que tu étais ma femme. Ne dis rien, je sais que pour toi le mariage c’est encore une chose impensable pour ton âge mais si tu acceptes mon cadeau pour moi ce sera une promesse, une promesse de devenir ma femme un jour lorsque tu seras prête. Et si nous devons mourir ce soir ce serait en étant le plus heureux des hommes.

    -          - Je l’accepte mon amour. Je serais fière de l’avoir à mon doigt et de montrer au monde que nous nous aimons et que nous nous aimerons au-delà de la mort.

    Je me jetais dans ses bras, nos baisers étaient intenses, un peu trop intense. Mon corps s’enflammait, non, il se consumait. Assis sur le sol nous étions là seuls au monde dans notre bulle encore une dernière fois. Il n’arrêtait pas de me couvrir de baisers, de sentir ma peau, mes cheveux, comme si il voulait s’accrocher à quelque chose, comme si il voulait se remplir de souvenirs.

    La pendule résonna dans la maison. Il était l’heure. Nous nous sommes levés, serein malgré tout. Nous avons descendu les escaliers, nous nous sommes dirigés vers la porte d’entrée que nous avons ouvert ensemble et nous nous sommes avancés sur le perron sans jamais s’écarter l’un de l’autre.

    Là devant nous se trouvait plusieurs dizaine de personnes. Tout le monde était silencieux et chaque espèce surnaturelle devait être représenté.

    Au centre, un peu à l’écart se tenait Alistair. Il se tenait droit, avait l’air serein lui aussi malgré ses yeux qui trahissaient tant de haine à notre égard.

    Il attendait sans rien dire, jusqu’à ce que je comprenne pourquoi son visage avait changé d’expression, son regard se posait sur ma main, sur la bague.

     

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    CHAPITRE 33

     

    Alistair avança vers nous. Personne d’autres ne bougeait. Il avait l’air en colère mais se contenait. Ses poings étaient fermés et sa machoire était crispé. Je commençais à trembler, j’avais peur que mes jambes me laissent tomber.

    Zakhiel caressait ma main de son pouce, il voulait me rassurer. Mais l’était-il lui-même ? Je n’osais pas regarder dans sa direction. De toute façon il fallait mieux que je garde un œil vers Alistair. Une chose m’inquiéta cependant où était mon grand-père.

    -          - Me voilà alors est-ce que je peux voir mon grand-père ?

    Il s’inclina et se retourna en faisant un signe vers les arbres. Là sortis deux personnes enfin deux vampires qui tenaient fermement mon grand-père. Il avait l’air épuisé. Mon dieu qu’avait-il fait de lui.

    -          - Rassure toi il est encore vivant. Du moins pour l’instant. Es-tu prête à prendre sa place ?

    -          - Ai-je le droit de plaider ma cause ?

    -          - Si ça t’amuse. Mais je ne vois pas ce que tu pourrais m’apprendre de nouveau. Alors ne gâchons pas un temps si précieux et viens me rejoindre.

    -          - Je souhaite m’exprimer avant et je vous demanderais de ne pas m’interrompre.

    -          - Ouhhhhh ! La petite enchanteresse me donne des ordres. Tu es qui pour te le permettre jeune insolente ?

    -          - Je suis la descendante de Merlin et vous devez en tant que telle me montrer un peu de respect. Etre vampire ne veut pas dire ne pas avoir de manière.

    -          - Passons. Vas-y parle.

    -          - Je vous que vous me promettiez de ne pas vous mettre en colère et de m’écouter jusqu’au bout. Vous n’avez rien à perdre.

    -          - Et pourquoi je me mettrais en colère ?

    -          - Parce que je vais vous parler de votre femme Cassandre, enchanteresse, vampire et mère de votre fils unique.

    -          - Je…

    -          - Ecoute-la ! Ecoute ce qu’elle a à te raconter. Si tu as aimé ma mère comme tu le prétends tu dois la laisser parler.

    -          - Alistair qu’est-ce que c’est que cette mascarade ? Finissons-en et partons nous avons tous mieux à faire.

    -          - Vous devez être Megane ? Justement cet histoire vous concerne, restez donc avec nous, lui cria Zakhiel.

    -          - Ha ha ha ! Qu’est-ce que tu sais sur moi ? Que je suis une sorcière ? Pauvre abruti.

    -          - Zakhiel n’est pas un abruti, c’est un grand magicien. Par sa mère il est à moitié vampire et à moitié enchanteur. Et oui Alistair, Zakhiel a été conçu avant la transformation de sa mère et donc il a reçu son côté enchanteur.

    -          - Tu le savais ? demanda Megane  à Alistair.

    -          - Je m’en suis toujours douté. Il était trop faible pour être un vampire à 100%. C’est pour cela qu’il me décevait chaque fois. J’espérais que s’il tuait il deviendrait un peu plus vampire mais non cet imbécile a préféré se rapprocher de ces maudits humains. Et maintenant il s’accouple avec cette …

    -          - Stop ! Je t’interdis de dire du mal de June, lui dit Zakhiel. Tu peux dire ce que tu veux sur moi mais pas sur celle qui fait partie de moi.

    -          - Pathétique ! Ecoeurant ! lança Alistair.

    -          - Je peux parler, leur demandais-je subitement.

    -          - Oui, dépêche-toi.

    -          - Grâce aux pouvoirs que votre fils a reçu de sa mère nous avons pu voyager dans le temps et nous avons été voir Cassandre quelques mois après la naissance de Zakhiel.

    -          - Mais ce n’est pas possible tu ne vas pas croire en ces infamies, dit Megane à Alistair.

    -          - Continue.

    -          - Nous l’avons prévenu qu’elle était en danger mais elle n’a pas voulu qu’on lui en dise plus car elle ne voulait pas que l’avenir soit changé. Nous avons cependant beaucoup parlé avec elle et il a été convenu qu’elle écrive un journal jusqu’au jour de sa mort et nous indiqua une cachette dans laquelle nous le trouverions à notre époque.

    -          - C’est pour le chercher que tu m’as demandé cette faveur ?

    -          - Oui. Nous l’avons trouvé.

    -          - Donne-le moi.

    -          - Tu ne vois pas qu’elle te ment pour gagner du temps. Comment peux-tu croire cette gamine ?

    -          - Père. J’ai vu ma mère. Elle m’a laissé une lettre pour vous. J’ai le journal sur moi.

    -          - Il te ment aussi. Il veut la protéger. Fais ce que tu devais faire, prends-la à la place du vieillard et fais ce que tu veux d’elle mais je ne crois pas que nos amis ou ennemis réunis ici ont envie de passer la nuit ici.

    -          - Zakhiel as-tu vraiment voyager dans le temps ?

    -          - Oui père !

    -          - Vas-y lis ce papier. J’en terminerais avec tout ceci après.

    Zakhiel et moi nous nous sommes penchés sur le petit bout de papier qu’il me tendait et toujours main dans la main nous avons lu à voix haute et claire ce qu’il y avait écrit. A cette instant nous avons senti une douce chaleur sur notre poitrine. Les pierres que nous avions au cou ont luis tout d’un coup et dans un éclair quelqu’un est apparu entre nous et Alistair.

    Cassandre !

    Je n’en revenais pas, Zakhiel non plus. Elle était là devant nous, elle nous tournait le dos mais était dans une position de protection face à celui qui était son mari. Elle était habillée d’une magnifique robe blanche qui pouvait ressembler à une robe de mariée.

    -          - Ce n’est pas possible. Qu’est-ce que c’est que ce tour de passe passe ?

    -          - Alistair ce n’est pas un tour de passe passe c’est vraiment moi. Je viens du monde des morts. Comme tu as pu le comprendre je peux voyager dans le temps mais aussi d’un royaume à un autre. j’ai toujours fermé les yeux sur ce que tu faisais mais là je ne peux pas te laisser faire. June explique lui s’il te plait.

    -          - M’expliquer quoi ? demanda Alistair levant une main vers Cassandre mais n’osant pas la toucher.

    -          - Que votre femme a bien été assassiné mais pas par les enchanteurs. C’était ce qu’ils voulaient vous faire croire.

    -          - Mais j’ai vu les indices qu’ils ont laissé. Je sais que c’est cette race infame qui a tué ma chère femme.

    -          - Non. C’est un vampire.

    Après un léger silence le temps que tout le monde prenne conscience de mes paroles j’entendis un gros brouhaha de la foule. Les vampires commençaient à avancer vers moi de colère. Alistair leva une main afin que tous reprennent leur place et garde leur calme.

    -          - En as-tu la preuve ? Est-ce que je peux savoir son nom ?

    -          - Oui j’en ai la preuve de la main même de Cassandre et son nom est Ulrich votre ancien bras droit.

    -          - C’est impossible ! Il aimait beaucoup ma famille et restait toujours à l’arrière afin de prendre soin d’eux. Il a fait beaucoup de sacrifice et il avait toute ma confiance.

    -          - Nooooooooooooooooooooonnnnnn ! criait Zakhiel. C’était un monstre. S’il n’était pas déjà mort je l’aurais tué de mes propres mains. Je ne peux pas June c’est au-dessus de mes forces.

    -          - Ce que veux dire votre fils c’est que votre bras droit à violer votre femme.

    -          - Qu…. Quoi ? Mais…

    Il regardait Cassandre qui baissait la tête n’osant regarder son mari.

    -          - Cassandre ? Dis-moi que ce n’est pas vrai.

    -          - Alistair, je suis désolée. Je te jure que je n’ai pas voulu que ça arrive. Ça s’est passé lors de ton dernier voyage avant ma ….

    Elle n’arrivait pas à dire sa mort  et pourtant elle était morte mais le temps était s’en doute différent d’où elle venait et son histoire devait encore être très réelle.

    -          - Mais il n’a pas agi seul, annonçais-je.

    -          - Alistair arrête cette mascarade, suplia Megane. Tu ne vois pas que ce qu’ils essaient de faire ?

    -          - Auriez-vous quelque chose à vous reprocher pour essayer de faire taire June ? rajouta Zakhiel.

    -          - Non, rien.

    -          - Et pourtant c’est vous qui avez aidé Ulrich, criais-je. Vous étiez amants et vous avez tout manigancé car vous saviez qu’en faisant accuser les enchanteurs Alistair ferait tout pour les anéantir et mènerait une guerre contre eux laissant la place à la communauté de sorciers dont vous avez pris la tête à la place de votre belle-sœur à qui ça revenait de droit.

    -          - Megane est-ce la vérité ? lui demanda Alistair.

    -          - Bien sûr que non. Ce n’est que la parole de deux gamins et d’une morte. Ils n’ont aucune preuve.

    -          - J’ai le journal de Cassandre, lui dis-je. Chaque jour elle remplissait les pages de ce cahier. Elle y a mis tout ce qu’elle a vu, entendu. Ses peurs, son agression.

    -          - Est-ce que je peux le voir ? me demanda Megane.

    -          - Non. C’est à moi qu’il revient, lui dit Alistair en s’approchant pour que je puisse lui donner le cahier.

    -          - Je ne vois pas ce que je fais encore ici. J’ai autre chose à faire que d’entendre de telles accusations.

    Il fit signe à quelques vampires qui s’emparèrent de Megane.

    -          - Tu n’iras nulle part pour l’instant très chère.

    -          - Tu n’as aucun droit sur moi.

    -          - Pas pour l’instant. Tu ne veux pas savoir la fin de cette histoire ?

    Megane se renfrogna mais ne dit plus un mot.

    Alistair prit le journal et le feuilleta lisant des passages ici ou là. Son visage changeait souvent d’expressions et je ne savais vraiment pas quelle décision il prendrait à mon sujet. Je le savais en colère mais bizarrement ça n’avait pas l’air d’être la même.

    -          - Cassandre, est-ce vraiment toi qui a écrit ce journal ? Est-ce que tu ressentais vraiment tout ce que je viens de lire ? Je savais que tu souffrais de mes absences mais je croyais que c’était nécessaire pour notre survie à tous. Et puis je croyais que l’on aurait l’éternité pour vivre notre amour. Malgré ça tu ne m’en a jamais voulu.

    -          - Oui. J’ai vraiment écrit ce journal. Je voulais faire quelque chose pour notre fils. Je ne voulais pas que tu le sépares de celle qu’il aime. Je n’ai pas pu être à ses côtés pour le voir grandir mais les sauver tu ne pouvais pas me l’enlever. Je dois partir on me rappelle. Sache que je t’ai toujours aimé, rattrape les choses avec ton fils car tu as tellement été cruel avec lui que je ne t’ai pas reconnu. La souffrance n’explique pas tout, la haine n’est pas une solution.

    Elle nous regarda une dernière fois avant de s’évaporer dans les airs. Alistair est tombé à genoux sur le sol serrant contre lui le journal de sa femme disparue. Il resta là un moment alors qu’un long silence pesait sur nous tous. Puis il se releva.

    -          - Megane je te condamne à mort pour ce que tu as fait à ma femme et à notre communauté. Tu seras exécutée sur le champ par moi-même.

    -          - Non. Je t’en supplie non ! Je suis désolée je ne voulais pas mais j’étais amoureuse, je faisais à cette époque tout ce qu’Ulrich me disait de faire, je…

    -          - Assez ! Tu as toujours été avide de pouvoirs et nous le savons tous les deux.

    Sur ces derniers mots il s’est jeté sur elle et lui arracha la tête devant la stupéfaction de tous ceux présents devant chez mon grand-père.

    -          - Noooonnnnn ! cria subitement une voix que je reconnaissais.

    Lucy écartait ceux qui l’entouraient et courait vers le corps de sa tante s’effondrant à ses pieds.

    -          - Vous n’aviez pas le droit. Vous êtes un animal.

    Et en me regardant.

    -          - Je me vengerais. Tout ça est de ta faute June St John.

    Sur ces mots qui me glacèrent le sang elle partit en courant. Je frémissais encore de ses paroles lorsque qu’une voix se fit entendre.

    -          - Lâchez le vieil homme, cria Alistair.

    Et en se tournant vers moi.

    -          - Jeune fille tu as un sacré cran pour t’être mis en travers de mon chemin. Tu as montré un grand courage digne de ton ancêtre. J’espère qu’un jour, bien sûr nous ne pourrons pas faire ami ami, nous pourrons avoir des relations moins mouvementées que celles-ci. Je te laisse libre de tes mouvements, tu n’es plus en danger je t’en fais le serment.

    -          - Merci, rajoutais dans un souffle. Merci de nous laisser libre, de nous avoir écouter, et d’avoir enfin fait justice.

    Il fit un signe et dans la minute qui suivait il ne restait seulement Alistair, mon grand-père, Zakhiel et moi.

    -          - Zakhiel pourras-tu me pardonner un jour pour tout ce que je t’ai fait subir ?

    -          - Franchement je ne sais pas. Pour l’instant je suis encore en colère pour se que tu as fait à June mais peut-être qu’avec le temps…

    -          - J’attendrais.

    Il allait s’en aller lorsque Zakhiel le rappela.

    -          - J’ai encore quelque chose pour toi. Il y avait avec le journal une lettre pour moi et une lettre pour toi. La voici, nous ne l’avons pas ouverte, j’espère qu’elle effacera un peu la douleur. Et… une dernière chose est-ce que je pourrais récupérer le cahier de ma mère ? Elle y met beaucoup de choses sur moi.

    -          - Oh oui ! Tiens. Garde le précieusement.

    Et en regardant nos mains jointes, il prit mon autre main toujours tremblante et regarda la bague.

    -          - Cassandre a eu raison de te laisser cette bague. C’est le seul bijou qu’elle gardait de ces ancêtres. Soyez heureux mes enfants et à bientôt j’espère.

    Nous n’arrivions pas à croire qu’il était enfin parti, que nous étions libre. Alors Zakhiel m’a pris dans ses bras et m’a fait tournoyé en m’embrassant avec fougue.

    -          - Hum Hum, toussa mon grand-père.

    -          - Oh désolée grand-père.

    Nous avons couru vers lui et nous l’avons aidé à rentrer dans la maison. Il avait l’air d’aller bien, il était seulement fatigué.

     

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    CHAPITRE 34

     

    Cela faisait une semaine déjà qu’Alistair était parti et que le calme était revenu. Mon grand-père allait nettement mieux et avait repris le cours de ses recherches. Il entrainait encore Zakhiel à la magie alors que moi je devais travailler seule.

    Cependant il y avait dans la maison certain changement. Mon grand-père avait fait de la bibliothèque sa chambre. Les livres étaient rangés sur de nouvelles étagères pour les plus utiles ou les plus précieux pour les autres ils avaient été montés au grenier. Tout le premier étage nous était réservé à moi et à Zakhiel. L’ancienne chambre d’amis était devenu un superbe salon avec canapé et TV écran plat. Un peu de modernité dans cette vieille demeure ne faisait pas de mal. Et ma chambre était devenu notre chambre.

    Demain il nous fallait reprendre les cours ça faisait déjà trop longtemps que nous avions été absents et nous ne pouvions pas être couvert indéfiniment par le directeur du lycée et ami de mon grand-père.

    -          - Ça va ma puce ? me dit Zakhiel inquiet.

    -          - Bof ! Je n’ai pas envie de retourner au lycée, nous étions bien ici.

    -          - Il faut que tu vois du monde. Tu sais ce que Nathan nous a dit Carla se fait du soucis pour toi et se demande pourquoi elle ne peut toujours pas venir ici.

    -          - Je sais elle me manque aussi. Mais il y a Lucy.

    -          - Nous verrons cela demain.

    -          - Au fait tu ne m’as pas dit Nathan t’a rendu les diamants ?

    -          - Oui bien qu’au début j’ai refusé mais il a insisté c’était notre accord. Pourquoi ? Tu les veux en bracelet ?

    -          - Grand dieu non ! Je n’oserais pas me promener avec ce trésor autour de mon poignée. D’ailleurs je vais devoir enlever ta bague pour le lycée, tu ne m’en veux pas ? Je ne veux pas la perdre mais mon engagement envers toi est toujours aussi intact. Un jour je serais ta femme.

    -          - Je sais June.

    -          - Est-ce que ton père t’a dit ce qu’il y avait dans sa lettre ?

    -          - Toujours aussi curieuse ma belle détective ! Non, je ne sais pas ce qu’il y avait dans cette lettre mais j’espère que ça l’a apaisé.

    Il me prit alors dans ses bras et me conduisit sur notre lit dans lequel chaque nuit depuis une semaine nous nous aimions intensément, fougueusement. Nos nuits étaient pleines de désirs, de sensations délicieuses et d’extases chaque fois que nos deux corps ne faisaient plus qu’un.

    Il fallait cependant retourner à la réalité. Reprendre les cours. C’est Zakhiel qui ce matin était au volant de ma voiture. Nathan nous attendait sur le parking, Carla blottie dans ses bras. J’étais tellement heureuse de revoir mon amie. Nathan était passé hier après-midi pour… enfin pour voir Zakhiel. Nous l’avions revu une seule fois avant ça c’était le lendemain de l’ultimatum, il voulait se rendre compte par lui-même que tout allait bien pour nous et c’est à ce moment là qu’il a dû rendre le cadeau que lui avait fait son ami, son frère.

    Carla me sauta dans les bras et criait sa joie de me revoir. Nous avions chargé Nathan de lui dire que j’étais malade et que c’était contagieux. Elle me demandait si j’allais mieux et me priait de lui raconter ce que je faisais de mes journées. Nous lui avons seulement dit que mon grand-père avait accepté que Zakhiel vive avec nous.

    J’ai vu tout d’un coup le visage de Carla se fermer. Elle regardait dans la direction de l’administration d’un air pêné. Nous nous sommes retournés pour voir ce qui la chagrinait autant et nous avons vu Lucy qui jetait des regards noirs dans notre direction.

    -          - Je ne sais pas ce qui lui arrive. Elle ne veut plus me parler et m’évite depuis une semaine. Et là vous avez vu comment elle nous regarde ? On dirait qu’elle veut notre mort, elle me fait peur, nous dit doucement Carla.

    -          - Mais non mon amour, lui dit Nathan. Je crois qu’elle est jalouse de vous les filles parce que vous avez mis la main sur les deux plus beaux mecs du lycée voilà tout.

    Il nous fit un clin d’œil et embrassa sur le front Carla en riant. Je lui étais reconnaissant d’avoir trouvé cette tirade. Mes bons il n’avait pas un peu exagéré ?

    Zakhiel me prit par la taille afin de m’emmener vers les batiments où se trouvaient les classes. Il me sentait nerveuse.

    -          - Ne t’inquiètes pas, ma puce, nous l’aurons à l’œil, me souffla-t-il à l’oreille.

     

     

     

     

                                                                                FIN.

     

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