• L\'incroyable destin de June St John - Chapitre 15

     

     

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    Chapitre 15

     

    Je me suis dépêchée de rentrer j’avais hâte de revoir Zakhiel. Mon grand-père m’attendait.

    -          - Comment va-t-il ?

    -          - Pas bien du tout. Il fait ce qu’il peut mais il souffre. Des fois il est conscient d’autres pas. Il prononce très souvent ton nom même lorsqu’il est inconscient. Je ne comprends pas ce qu’il est. J’ai un peu parlé avec lui. Je comprends ce qui t’a plus chez lui. Il a quelque chose de spécial, de très attachant. Mais c’est un vampire. Il m’a parlé de ses parents qui sont des vampires originels mais je vais faire des recherches par rapport à sa date de naissance. Quelque chose me perturbe. C’est déjà très rare qu’un vampire originel procrée mais Zakhiel est né pendant un évènement qui s’est passé entre les enchanteurs et les autres créatures. Je vais faire des recherches. Il nous faut faire vite pour comprendre ce qu’il est, je connais son père et si il est ici nous compterons ses victimes par dizaine.

    -          - Quels évènements ? lui demandais-je.

    -          - Je t’expliquerai tout je te le promets dès que j’en serais plus. Je file à mes ouvrages, je dois étudier certains livres. Monte vite, il est impatient que tu rentres.

    -          - Grand-père tu te rappelles de mon ami Nathan ?

    -          - Oui pourquoi ?

    Je lui ai expliqué pour le traité bien que je ne savais pas si je devais le mettre au courant, mais je devais être franche avec lui si nous voulions de son aide. Il avait entendu qu’il était possible que ce traité existe et m’a donc dit que tant que ça restera raisonnable et que Nathan ne risquerait rien il autorisait que Zakhiel se nourrisse.

    Je montais très vite, je voulais le voir avant que Nathan arrive. Il était réveillé et me regardait avec un léger sourire.

    -          - Tu m’as manqué.

    -          - Tu m’as manqué aussi mon amour. Ça a été ? Mon grand-père ne t’a pas mangé ?

    -          - Si c’est une blague June, ce n’est pas le jour. Ton grand-père s’est montré aimable et nous avons un peu discuté enfin lorsque je me sentais un peu mieux.

    -          - Je sais il m’a raconté. J’ai fait quelque chose et je voudrais que tu me promettes de ne pas te mettre en colère. J’ai fait ça pour ton bien, pour t’aider à guérir.

    Je le sentais inquiet et fébrile. Il me regardait bizarrement comme si j’étais devenue quelqu’un d’autres. Ça me faisait mal mais je devais lui dire.

    -          - J’ai tout expliqué à Nathan, je sais que c’est lui ton donneur. Il va bientôt arriver.

    -          - Oh June ! Sur le coup je croyais que tu m’avais emmené le corps de quelqu’un pour me sauver. Tu as lu dans mon esprit ?

    -          - Non je te le jure. J’ai deviné par rapport à ce que tu m’as dit et la conversation que j’ai eu un matin avec Nathan au lycée lorsqu’il a remarqué que je te regardais. Il m’a dit que je devais être prudent que tu n’étais pas celui que je voyais au lycée. Qu’il était ton ami.

    -          - Il a dit ça, il a dit qu’il était mon ami ?

    -          - Oui et tout à l’heure il m’a raconté ce que tu faisais pour sa famille et le temps que tu as passé avec lui depuis sa naissance. Il m’a dit qu’il te considérait plus comme un frère, un ami que comme un vampire. Il t’apprécie beaucoup tu sais.

    -          - Oui. Je m’en suis rendu compte. C’est sans doute de ma faute, j’ai passé c’est vrai beaucoup de temps avec lui. Je me suis créé ma famille en quelque sorte et Nathan était comme un petit frère qui je le sais très bien dans quelques années sera plutôt devenue le grand frère.

    -          - Tu ne m’en veux pas ?

    -          - Comment pourrais-je t’en vouloir ? Je t’aime tellement.

    Un coup à la porte nous fit revenir à la réalité. Nathan passait sa tête et demandait s’il pouvait entrer. Je fus soulagée car je voyais bien que Zakhiel n’allait pas bien et qu’il avait fait de gros efforts pour que je ne m’en aperçoive pas.

    -          - Alors mon vieux, une petite baisse de régime ? lui dit Nathan.

    -          - A qui le dis-tu !

    -          - Est-ce que l’on s’y prend comme d’hab. ou bien il y a des changements à cause de miss détective ?

    -          - Tu sais ce qu’elle te dit Miss Détective …

    -          - Non mais moi je sais ce que je vais lui dire, de sortir prendre l’air.

    -          - Non je veux rester avec Zakhiel.

    -          - June, viens ici. Je ne veux pas que tu me vois tu comprends. Nathan a compris que je ne souhaitais pas ta présence. Je te promets que dès que nous aurons terminé Nathan te fera signe. En attendant prépare lui quelque chose il aura besoin de reprendre des forces avant de repartir chez lui.

    -          - D’accord, de toute façon je n’ai pas le choix.

    -          - Non mais en attendant j’aimerai bien un de tes baisers.

    Je me suis penchée pour l’embrasser et je suis partie à la cuisine. Je ne savais pas trop ce qu’aimait Nathan alors j’ai pris des biscuits que j’ai trouvé dans un placard, je les ai mis dans une assiette. Ensuite j’ai découpé des tartines  et j’ai préparé la confiture.

    Une demi-heure plus tard j’ai entendu Nathan descendre les escaliers. Il est venu me rejoindre dans la cuisine. Mon dieu il était d’une pâleur. Je l’ai aidé à s’assoir et je lui ai donné les biscuits qu’il a engloutit  en un rien de temps. Les couleurs lui revenaient alors qu’il entamait sa deuxième tartine de confiture.

    -          - Ça va ? lui demandais-je d’une voix hésitante.

    -          - Oui. Ne t’inquiètes pas Zakhiel va se remettre. Tu pourras le constater tout à l’heure il va beaucoup mieux. C’est un peu juste pour t’emmener danser mais dans quelques jours il aura repris toutes ses forces.

    -          - Très drôle ! Et toi ? Comment vas-tu ?

    -          - Je vais bien. C’est impressionnant  mais je m’en remets de plus en plus rapidement. Là c’est exceptionnel je l’ai obligé à en prendre un peu plus, il était trop faible. Je reviendrais tous les jours après les cours jusqu’à ce qu’il n’est plus besoin de mes services. Mais il prélèvera moins de sang les prochaines fois.

    -          - Merci.

    -          - De rien. J’aurais préféré que tu tombes amoureuse de moi mais je suis vraiment heureux pour Zakhiel.

    -          - Quoi ? Mais…

    -          - Comme si tu n’avais pas deviné que je craquais pour toi. J’ai bien vu à ton anniversaire que tu ne voulais pas me donner de faux espoir. Et puis je vais m’en remettre je n’étais pas encore totalement amoureux. On reste ami ?

    -          - On reste ami.

    Et dans un sourire nous nous sommes serrés la main comme pour signer un pacte. J’étais vraiment soulagée de cette conversation. Nathan était vraiment quelqu’un de gentil  je savais que mon secret ainsi que celui de Zakhiel étaient en sécurité.

    Il a tenu à dire au revoir à mon grand-père mais je pense que c’était surtout pour qu’il voit qu’il partait de chez nous sain et sauf, il le faisait pour Zakhiel. C’était peut-être même lui qui lui avait demandé.

    -          - Il reviendra tous les jours jusqu’à ce que Zakhiel aille mieux.

    -          - D’accord.  Je n’y vois pas d’inconvénients.

    -          - Tes recherches ?

    -          - Ça avance. Si demain ton malade va mieux je vous parlerais de mes premiers résultats.

    -          - Ça te dérange si je vais le voir tout de suite ?

    -          - Non tu en meurs d’envie !

    Lorsque je suis arrivée dans la chambre j’ai tout de suite vu qu’il allait mieux, il s’était redressé et avait des coussins dans son dos pour lui faire avoir une position assise. Mais c’est son sourire qui m’a fait craquer. Je me suis approchée et je l’ai couvert de baisers.

    -          - Oh doucement ma puce, je suis encore en convalescence.

    -          - J’ai tellement eu peur de te perdre.

    -          - Je suis là et je vais mieux. Grâce à toi Miss Détective.

    -          - J’ai l’impression que le nom que m’a donné Nathan va rester.

    -          - J’ai  trouvé ça drôle.

    -          - Evidemment ! Tu ne m’en veux vraiment pas pour Nathan ?

    -          - Non. Je comprends ce que tu as fait. Tu as réussi à me retrouver c’est le principal.

    -          - Je t’ai trouvé grâce à ton collier.

    -          - Oh …. Mais …. Comment ?

    -          - Tu ne le sais pas ? Il vient d’où ce collier ?

    -          - Et bien c’est un secret de fabrication mais tout ce que je peux te dire c’est que le rouge de la pierre est fait de mon sang. Je voulais vraiment que tu es quelque chose de moi sur toi. Comment il fonctionne ?

    -          - Et bien dès que j’étais dans la bonne direction la pierre ou le cristal s’éclairait et lorsque je n’étais pas sur le bon chemin il ne luisait plus.  Il ne s’était jamais éclairé avant cela en ta présence. C’était comme si…

    -          - Comme si il avait senti que j’étais en danger.

    -          - Oui c’est ça !

    -          - Etonnant !

    Mais je ne voulais pas parler de ça pour l’instant, je voulais me reposer dans ses bras. J’étais vraiment épuisée. J’ai fini par m’endormir.

    -          - June. Ma puce. Réveille-toi.

    J’avais du mal à émerger, j’étais si bien.

    -          - June ton grand-père sort d’ici il t’attend pour manger.

    -          - J’ai pas envie.

    -          - Il faut que tu manges. Je ne vais pas m’enfuir je te le promets, tu me trouveras ici sur ce lit à t’attendre impatiemment.

    -          - Impatiemment ? Ouhhh alors nos retrouvailles seront assez intenses ?

    -          - Oui mais pas trop, n’oublies pas que l’on est chez ton grand-père.

    -          - Je sais. J’aurais préféré que l’on soit dans ton antre secret mais maintenant c’est impossible nous serions à leur merci. Au fait, mon grand-père a peut-être des réponses à certaines de nos questions si tu vas mieux il nous en parlera demain.

    -          - J’ai hâte de savoir ce qu’il a appris. J’espère que l’on pourra éloigner mon père.

    -          - Parle-moi du retour de ton père.

    -          - Pas tout de suite, je te le dirais tout à l’heure si tu vas manger.

    -          - Ok !

    Je l’ai embrassé sur le coin de sa lèvre en lui disant qu’il aurait le reste à mon retour. Donnant donnant !

     

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