• Lorsque les âmes s\'en vont - chapitre 17

     

     

    âmes

     

    CHAPITRE 17

     

    Grégoire

     

    J’étais affalé dans mon canapé regardant un match. Je fixais l’écran sans grand intérêt pensant au temps pas si lointain où avec Sam nous passion des heures à regarder le sport à la TV, à faire nos commentaires et crier contre les joueurs.

    Seulement il n’y avait que moi qui entendais les cris de Sam, les voisins eux, n’entendaient que mes seuls commentaires.

    Jusqu’à présent cela ne m’avait pas gêné mais aujourd’hui la solitude me pesait.

    J’avais l’impression d’être un zombie ne faisant les choses que par obligation, mais sans conviction. Sam me manquait et Justine également.

    Je m’étais pourtant jurée de ne plus y faire allusion mais il était encore trop tôt sans doute.

    Des coups rapides à ma porte m’ont sorti de ma léthargie et je me suis levé brusquement.

    Je n’avais jamais de visite à part le proprio mais mes loyers étaient à jour et je me demandais qui cela pouvait-il être d’autre.

    J’ouvrais et me trouvais face à face avec la jeune femme qui hantait mes jours et mes nuits.

    -          - Justine ?

    -          - Grégoire ? Mais comment… ah ! j’aurais dû me douter que c’était chez toi que Mathilda m’envoyait.

    -          - Entre et explique-moi.

    -          - Merci, mais avant j’ai très envie de faire ça.

    Elle s’est jetée à mon cou m’embrassant avec fougue ce qui n’était pas pour me déplaire, au contraire. Mes bras l’enveloppaient d’une tendre étreinte et j’ai fini par la soulever, fermant ma porte d’un coup de pied, l’emmenant dans ma chambre.

    Les explications attendront, j’avais un besoin presque vital de me retrouver avec elle, de la toucher, de l’embrasser, de la sentir vivante.

    Ses yeux brillaient d’envie autant que les miens. J’avais sa permission. Mes mains caressaient son corps encore couvert de vêtements. Je pouvais sentir ses courbes parfaites sous mes doigts.

    J’ai enlevé son manteau, ses chaussures, puis une de mes mains est passée sous son pull, la mettant en contact avec sa peau. Mon cœur battait vite, trop vite. Il fallait que je me calme légèrement malgré le fait que l’objet de mon intimité était déjà près à passer à l’action.

    Je remontais vers ses seins rebondis, sentant sous mes caresses la pointe se durcir sous la dentelle de son soutien gorge.

    J’enlevais son pull cherchant son regard. Je m’y prenais mal et elle est venue à mon secours en le retirant elle-même.

    J’embrassais son cou et mes lèvres descendaient doucement vers sa poitrine ferme m’appelant à la goûter.

    J’ai dégrafé le soutien gorge plus habillement  que le pull et j’ai pu enfin prendre le bout de son sein durcit entre mes lèvres.

    Elle se cambrait et gémissait légèrement  me caressant les cheveux de ses doigts délicats. Je descendais ma main vers ses jambes que je caressais, elles étaient douces comme du satin, je m’attardais un peu m’imprégnant du moindre détail, de la moindre sensation.

    Puis à force de caresses nous nous sommes retrouvés nus et enlacés. Nos corps s’accordaient à la perfection et retrouvaient leur place à chacun de nos mouvements comme une évidence, comme les pièces d’un puzzle.

    Je sentais son souffle chaud contre ma peau, ses légers gémissements à mon oreille me donnaient l’ordre d’aller plus loin.

    Ne faire plus qu’un avec celle que l’on aimait était une sensation incroyable et magique. Nous étions connectés par un fil invisible qu’on appelait l’amour, le désir.

    La lenteur de mes mouvements la faisait tressaillir sous mes mains. Puis j’ai accéléré légèrement pour commencer puis plus rapidement jusqu’à ce qu’elle s’accroche à moi poussant des cris de plaisir me prouvant qu’elle reprenait goût à la vie.

    Essoufflé mais heureux j’ai posé ma tête sur sa poitrine écoutant son cœur battre rapidement, trop rapidement pour ensuite reprendre petit à petit un rythme régulier.

    -          - Je t’aime, me dit-elle enfin en me caressant en passant ses doigts dans mes cheveux décoiffés.

    Je me redressais à ses mots. J’avais tellement espéré les entendre un jour. Mes yeux plongèrent dans les siens et ma bouche prenait d’assaut ses lèvres jusqu’à ce que nos corps excités par le désir ne s’enchevêtrent à nouveau. Cette fois-ci mes envies mes désirs étaient plus  bestiales donc plus intenses. Nous nous accrochions l’un à l’autre dans l’euphorie du moment emportant nos cris de plaisir.

     

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