• Le pouvoir de l\'Iris - Chapitre 13

     
     

    iris
     
     
    CHAPITRE 13




    Je me suis préparée un sandwich que j’ai mis dans une assiette, ai pris un coca dans le frigo et est allée dans le salon où se trouvait l’homme de mes rêves.

    J’étais fascinée par son regard, par son apparence, sa beauté tout simplement. Il m’attendait sagement me faisant le plus beau des sourires se poussant légèrement pour que je m’assoie à côté de lui.

    Il était venu me chercher à la même heure que la veille et m’avait emmené directement chez lui. Il était en train de composer et j’adorais le voir noter ses notes sur du papier à musique avant de les essayer sur sa guitare.

    J’écoutais sans rien dire mangeant mon encas. Je songeais à tous les efforts qu’il avait fait en 24 heures. Tout d’abord il avait remarqué combien ça m’avait profondément blessé de ne pas avoir pu le joindre lorsque j’avais perdu ma meilleure amie et s’était acheter un portable.

    Ensuite il avait rempli son frigo et quelques uns de ses placards pour que je puisse manger comme bon me semble.

    - Je suis à toi tout de suite, j’ai pratiquement fini. Calum doit passer prendre cette partition demain pour pouvoir travailler dessus avec les autres, me dit-il me ramenant à la réalité.

    - Ce n’est pas grave. J’aime te voir comme ça.

    Après un tendre baiser il est retourné à ses occupations pendant que j’allais nettoyer et ranger la cuisine histoire de m’occuper.

    Je constatais qu’il y avait un autre frigo plus petit à l’intérieur d’un des placards du bas. Il y avait un cadenas qui le maintenait fermé et je me demandais si ce n’était pas là une réserve de nourriture pour lui, enfin pour ce qu’il était, donc une réserve de sang.

    - Tu es bien curieuse, me dit une voix derrière moi.

    - Excuse-moi ! Je n’aurais pas dû fouiller.

    - Je te l’ai dit ici tu fais comme chez toi. J’ai senti ton malaise et j’ai cru que tu avais des soucis. Tu veux voir à l’intérieur ? me demanda-t-il en sortant une clef de sa poche.

    - Euh… non ! Je ne suis pas prête à te voir engloutir du sang humain. Tu ne mords pas les gens alors ?

    - Si ! J’aime le sang frais ! Mais c’est un peu une réserve au cas où ! Tu sais si je n’arrivais pas à me contrôler.

    Il s’approchait de moi me regardant intensément. J’avais toujours peur de basculer vers autre chose. Surtout maintenant que je savais qu’il pouvait me soumettre à son emprise par le biais de son iris. Et pourtant je l’ai regardé moi aussi plongeant dans ses yeux espérant peut-être atteindre son ame.

    Il m’embrassait la joue, le menton, le coin de mes lèvres, mon cou, me rendant complètement folle.

    - J’ai enfin terminé mon amour, je peux enfin m’occuper de toi.

    Sa voix était suave et grave. Son désir se faisait ressentir et je savais où il voulait en venir. J’ai été surprise de constater que j’avais attendu cela toute la journée. Je me collais à lui, le caressant à mon tour.

    J’étais surprise de voir que je n’étais plus aussi timide que la veille et que mes sens étaient près à fondre en lui encore une fois.

    Il m’a pris dans ses bras et en moins de temps qu’il a fallu pour que je m’en rende compte nous étions déjà dans sa chambre.

    Ses caresses étaient envoutantes et les sensations qu’il m’envoyait me rendaient fébrile. Je ne connaissais pas les hommes humains mais en aucun cas j’aurais voulu à présent qu’ils me touchent. J’avais goûté aux plaisirs charnels avec un vampire et c’était exceptionnel.

    Nous nous sommes très vite retrouvés nus, toujours debout au milieu de la chambre. Ses doigts étaient experts et descendaient le long de mon dos laissant comme un léger fourmillement après leur passage. Raphaël m’embrasait fougueusement, sa langue dans ma bouche remuant à la perfection au contact de la mienne.

    Il savait s’y prendre c’était incontestable. Ses gestes, ses caresses m’emportaient inévitablement. Je sentais monter en moi une extase extrême que je n’aurais jamais imaginé en être capable. Je n’osais crier et pourtant c’est ce que je fis très rapidement.

    Il m’embrassait en remontant doucement sur ma peau brûlante. Ses lèvres s’attardèrent sur mes seins durcit alors que je m’embrasais.

    Il m’a pris dans bras me plaquant contre le mur, mes jambes s’enroulaient autour de ses hanches Je m’accrochais à son cou ne sachant comment me comporter mais c’est lui qui a fait tout le travail m’emportant encore une fois dans un délice de plaisir. Enfin il gémit à son tour laissant monter en lui un plaisir réel et intense, un plaisir dont je me délectais avec lui, la parfaite communion entre deux êtres. Sans compter que je ressentais cela doublement de mon point de vue d’abord et ensuite par le sien en m’enveloppant d’une chaleur que je connaissais si bien.

    Essoufflés nous sommes allés nous allonger sur le lit. Je me lovais contre lui, sa peau était si douce.

    - Mon dieu, Raphaël. C’est toujours comme ça ?

    - Je ne vois pas ce que dieu à avoir avec ça mais je t’avais dit qu’aujourd’hui serait meilleur qu’hier.

    Le temps passait très vite en sa compagnie et je ne voulais pas le quitter.

    J’étais bien et enfin heureuse. C’était trop beau et je me demandais si nous n’avions pas une épée de Damoclès qui s’abattrait sur nous un jour ou l’autre. J’étais sûr que ce moment viendrait tôt ou tard. Aimer quelqu’un comme lui était impossible. Enfin l’aimer était possible, rester avec lui non.

    - Tu vas bien mon amour ? me demanda-t-il inquiet. Je ressens ta tristesse, qu’est-ce qu’il y a ?

    - Je me demandais combien de temps allait durer mon bonheur.

    - J’espère toute ta vie. Léna, la vie n’est pas de tout repos mais on peut faire en sorte qu’elle soit belle.

    - Je ne vivrais pas éternellement. Et puis si quelqu’un veut me tuer ma vie risque d’être très courte.

    - Je ne le permettrais pas.

    - Comment est-ce possible qu’un être comme toi existe ? Je n’arrive toujours pas à y croire.

    - Et pourtant je t’ai prouvé que j’existais, répondit-il en souriant légèrement.

    - Oui. C’est vrai tu me l’as prouvé admirablement bien.

    - Disons que tu n’as pas d’autres comparaisons.

    - Disons que tu es unique. Est-ce que tu as cherché notre rencontre ?

    - Non. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai tout de suite sentie ta présence ce soir là, tu étais à l’extérieur. J’ai attendu dans le noir que la salle se remplisse, je savais que je devais te trouver.

    - Comment ça se fait ?

    - Je n’étais pas sûr. Je savais que j’étais attiré par toi sans te voir, sans te connaitre. Quelque chose d’invisible mais d’irrésistible. Au début j’ai cru que ce que je voulais c’est un semblant d’extase avec toi en buvant ton sang mais c’était plus que ça.

    - Un semblant d’extase ?

    - Oui. Lorsque l’on boit du sans directement sur un humain, il se passe quelque chose, une alchimie sensuel mais surtout sexuel. Aucun sentiment, aucun amour, juste du sexe.

    Je me reculais, laissant un espace vide entre nous deux.

    - Alors c’est comme ça aussi pour nous ? Juste du sexe.

    - Non ! Ne te méprends pas ! Laisse-moi finir. Lorsque nos regards se sont croisés quelque chose s’est passée. J’ai été touché par ta beauté et par ta force intérieure. Mon cœur froid s’est réchauffé tout d’un coup comme jamais je ne l’avais ressenti depuis ma transformation. Lorsque le véritable amour frappe un vampire c’est pour l’éternité. Une chose peut lui prouver la réciprocité de ses sentiments. Et j’ai su que j’avais raison au Pearl.

    - J’ai du mal à comprendre.

    - J’ai vu que tu ressentais mes pensées, mes pensées intimes.

    - Oh la chaleur qui m’enveloppe.

    - Oui. Que ressens-tu exactement ?

    - J’ai l’impression d’être toi. Je ressens tes caresses sur ma peau parcourant chaque parcelle de mon corps. J’ai envie de toi comme tu as envie de moi. Et lorsque ….. lorsque l’on fait l’amour je ressens mon propre plaisir mais également le tien.

    - Impressionnant !

    - Alors rien ne pourrait nous séparer ?

    - Si malheureusement. Ta mort, la mienne, même si pour moi ce serait beaucoup plus complexe que pour toi. Tu es mienne Léna mais tu peux encore partir.

    - Partir ?

    - Oui. Si tu ne veux plus de moi. Tu peux me rejeter mais moi non. Il y a des choses qui vont peut-être un jour te choquer et tu ne voudras plus me voir. Moi je t’aimerais pour l’éternité.

    - Ce n’est pas juste.

    - La vie n’est pas juste mais la mort ne l’est pas non plus.

    - Je ne veux pas te quitter. Jamais ! Existe-t-il un moyen pour empêcher cela ?

    - Oui, Léna il existe un moyen mais je n’ai pas le droit de le divulguer. Tu dois trouver toute seule la solution.

    - Ce n’est pas juste. Et si je ne trouve jamais ?

    - Si nous sommes fait l’un pour l’autre, ce que je crois, tu trouveras. J’ai confiance en toi Léna.

    J’étais pensive et je n’arrêtais pas de penser à ce que Raphaël venait de me dire. Pour l’instant c’était un charabia. Il fallait que je trouve, je ne voulais pas le perdre. Pas maintenant. J’avais trouvé l’amour et je ne voulais pas le laisser filer. Je savais au fond de moi que si je perdrais cet homme, enfin ce vampire, je ne m’en remettrais jamais.

    Je me disais que j’étais folle de penser à tout ça alors que ça ne faisait que quelques jours que nous étions ensemble. Mais lorsque j’étais avec lui, lorsque j’étais dans ses bras, je savais que je faisais le bon choix. Pour moi aussi ça avait été une évidence, Raphaël était à moi.

     

     

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