• L\'incroyable destin de June St John - Chapitre 20

     

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    CHAPITRE 20

     

    Nous sommes restés un moment là devant la maison sans rien dire. Chacun était dans leur propre pensée ou essayait de réaliser ce qui venait de se passer.

    Pourquoi tant de haine à notre égard. J’avais besoin de comprendre. Je ne sais pas pourquoi mais je sentais qu’il fallait que l’on cherche de ce côté-là. Nous avions besoin de tous les documents  possible sur la date de l’enlèvement de Cassandre et ceux qui ont suivi.

    Melle Pédington était très pâle et ne disait pas un mot. Je me suis décidée à la faire rentrer dans la maison afin de lui préparer une tasse de thé. Je ne sais pas pourquoi du thé mais elle me faisait penser à une très vieille dame anglaise qui boit du thé et regarde pousser ses roses. Zakhiel nous a suivi et d’un signe de tête il m’a fait comprendre qu’il allait dans la bibliothèque.

    Quelque part ça m’arrangeait je voulais parler à Melle Pédington seule, du moins pour le moment. Je lui ai préparé un café aux fruits rouges, l’odeur se répandait dans la cuisine. Je détestais le goût du thé mais les différentes odeurs m’envoutaient.

    -          - Hummm, parfait jeune fille. Il est excellent.

    -          - Oh ! De rien Melle Pédington. Je suis désolée pour tout ça.

    -          - Ne t’inquiètes pas, nous savions que ça devait arriver tôt ou tard. Alistaire est quelqu’un de terrible, il est par sa taille et par ce qu’il est quelqu’un de terrifiant. C’est moi qui suis désolée pour Mayeul, je n’ai pas vos talents et je n’ai pas pu faire grand-chose.

    -          - Le principal c’est qu’il soit encore en vie. Pour le reste nous avons trois jours.

    -          - Tu ne vas pas te rendre June ?

    -          - Non sauf si c’est vraiment nécessaire. Je ne laisserais pas ce monstre faire du mal à mon grand-père pour me sauver. Ce n’est pas dans ma nature . Je sais bien que tout est nouveau pour moi mais j’ai foi en ce que nous sommes. Je voulais vous voir seule car j’ai quelque chose à vous demander.

    -          - A propos de Zakhiel ?

    -          - Oui Mademoiselle. Je vous demande d’avoir confiance en lui. Mon grand-père l’a accueilli sous son toit et je sais qu’il ne l’aurait pas fait si il y avait eu le moindre risque pour moi. Zakhiel est mon âme sœur, celui qui fait parti de moi comme je fais parti de lui. Et comme vous devez le savoir il est par sa mère comme nous et il est doué.

    -          - Je sais June. Ce que ton grand-père ne t’a jamais dit parce que je le lui avais interdit c’est que je suis une descendante de Cassandre, du moins par aussi direct  que ton jeune vampire mais elle de ma famille,je suis une descendante de sa sœur aînée Meredith.

    -          - Quoi ? Vous êtes de la même famille que Zakhiel ? Alors pourquoi vous le détestez tant ?

    -          - Je ne le déteste pas, je déteste ce qu’il est. Notre famille a beaucoup souffert de ce qui est arrivé à Cassandre et on nous a élevé dans la haine des vampires.

    -          - Mais vous ne vous êtes jamais posés la question sur le fait qu’ils ne sont peut-être pas tous comme Alistair ?

    -          - Tu sais ça ne fait pas des années que certains ont décidés de changer de direction et d’arrêter de tuer les humains pour se nourrir. Tu ne dois pas nous juger.

    -          - Je suis désolée, je n’aurais pas dû vous parler ainsi.

    -          - June, elle a le droit de nous détester tu sais. Et c’est vrai tu ne dois pas juger leurs comportements à notre égard ni la façon dont ils ont été élevé. Il n’y a pas si longtemps que la vie des humains a changé et qu’ils sont plus libres de leurs pensées et de leurs actes.

    C’était Zakhiel qui venait de rentrer dans la cuisine. Il avait dû nous entendre et il avait juger bon de venir nous interrompre.

    -          - Je ne te demande pas de comprendre la réaction des uns ou des autres. Nous avons tous le droit à l’erreur moi le premier. J’ai été élevé par un père meurtrier qui ne prenait les humains que pour de la nourriture, et c’est encore le cas actuellement. J’ai tout fait pour changer et ça n’a pas toujours été facile. Si il y a un dieu je sais qu’il ne voudra pas de moi à ses côtés mais il saura que j’ai essayé d’être meilleur malgré le fait que je sois un vampire. Le seul bonheur que j’ai eu depuis des décennies a commencé lorsque j’ai posé la première fois mon regard sur toi. Melle Pédington je sais que vous ne vouliez pas être en ma présence mais je vous remercie de m’avoir redonné une famille. De savoir d’où je viens me réchauffe le cœur bien qu’il ne battra jamais. Je sais maintenant que dans ma famille il existe et existait des gens bien.

    -          - Je te remercie pour ce que tu viens de dire jeune Zakhiel et je te promets d’essayer d’être plus aimable avec toi à l’avenir et d’essayer de comprendre ce que tu es.

    Il lui tendit une main bien que je sentais qu’il aurait aimé la serrer dans ses bras. Ses yeux brillaient d’émotions et il sourit lorsque Melle Pédington lui serra la main en signe de paix dirons-nous.

    -          - Bon c’est mignon tout ça mais il ne nous reste plus beaucoup de temps. Melle Pédington je pense qu’il faut que l’on apprenne plus de choses sur Cassandre, avez-vous des documents qui pourraient nous aider ?

    -          - Oui comme pour ton grand-père j’ai chez moi tous les livres de mes descendants. Il faut que nous allions les chercher le plus vite possible. Mais je vais y aller seule si ça ne vous dérange pas, il faut que je contacte les autres personnes importantes du groupe, il faut que je leur apprenne pour Mayeul.

    -          - Est-ce que vous pouvez parler de Zakhiel ? Il est très important pour moi et pour la survie de mon grand-père j’en suis persuadée. Et puis il va falloir leur demander d’organiser une réunion pour demain au plus tard, j’ai besoin également d’en savoir un peu plus sur les sorcières de cette ville. Vous croyez que vous pouvez organiser tout ça ? Vous êtes la seule maintenant qui peut m’aider à comprendre.

    Elle me fit un signe de tête alors que Zakhiel s’approchait de moi et me caressa la joue de sa fraiche main. Melle Pédington sortit de la maison très rapidement et nous nous retrouvions seuls tous les deux dans cette grande maison vide.

    -          - Alors je suis important pour toi, me dit-il en me regardant dans les yeux.

    -          - Tu le sais très bien mon amour. Je t’aime plus que ma vie, tu es mon âme sœur.

    -          - Oui ma chérie ton âme sœur. Je t’aime aussi et personne ne te fera de mal, je te protègerais même de mon père.

    -          - Nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Mais je te jure que quoi qu’il arrive tu es et seras l’unique amour de ma vie.

    -          - Ne parle pas comme ça. Il ne t’arrivera rien. Nous ferons tout pour gagner contre mon père. Nous allons comprendre ce qui a pu se passer il y a des dizaines et des dizaines d’années lors de l’enlèvement de ma mère. Je sais ce que tu penses et tu as raison il faut que l’on cherche dans cette direction.  Il faut que l’on trouve qui a tué ma mère, c’est la seule chose qui pourrait mettre un terme à tout ça.

    -          - Nous devons attendre le retour de Melle Pédington. Elle reviendra ce soir avec tous les documents. Nous chercherons toute la nuit, il faut que l’on est quelques résultats avant la réunion.

    -          - Et en attendant que faisons-nous ?

    -          - Et bien j’ai ma petite idée mais …..

    -          - Zakhiel ! Tu es incorrigible.

    Il allait fermer toutes les portes à une vitesse que je n’ai pas pu le suivre des yeux. En moins de cinq minutes  je me retrouvais dans ses bras et il montait doucement cette fois l’escalier qui nous menait à ma chambre. Marche après marche je sentais ses doux baisers et son souffle dans mon cou. Mes doigts s’emmélaient dans ses cheveux et mes lèvres cherchaient encore et encore les siennes. Il a poussé ma porte avec son pied et me déposa sur mon lit. Nos regards étaient brûlant d’excitation. J’aimais caresser sa peau qui était douce comme la peau d’un bébé. Son odeur était envoutante, sa chevelure soyeuse glissait entre mes doigts. Ses baisers m’électrisaient  de plus en plus. Nos vêtements s’éparpillaient dans la pièce au fur et à mesure de l’exploration de nos corps.  Nous nous mélions l’un à l’autre à la perfection, Nous avions tellement besoin de cette proximité comme si c’était devenu vital pour nous. Je n’avais jamais désiré un homme comme je peux le ressentir avec Zakhiel. Bien sûr c’était mon premier amant mais je savais aussi que c’était de toute façon le seul que je n’aurais jamais. Je savais maintenant que c’était lui que j’attendais et qui m’était destiné depuis ma naissance.

    -          - Je t’appartiens pour toujours, me dit-il tout bas contre mon oreille.

    -          - Oh…. Mon amour tu me donnes tellement de plaisir que s’en est perturbant.

    -          - Et tu sens comme s’en est réciproque ?

    -          - Oh oui.

    Sur ces derniers mots nous nous mélangions encore comme si c’était la dernière fois que nous pouvions faire l’amour et cela a été plus extraordinaire et plus intense.

    L’après-midi allait toucher à sa fin lorsque nous nous sommes réveillés, enfin lorsque je me suis réveillée car lui était sur le côté et il me regardait. Jamais je n’avais vu un tel regard amoureux. J’aurai regardé ses yeux pendant des heures. Melle Pédington n’allait pas tarder et je me suis forcée à me lever avant d’avoir le temps de me jeter sur l’homme qui se trouvait à mes côtés afin de le supplier de me faire encore une dernière fois l’amour.

    La douche était chaude et me redonnait des forces. J’ai vu une main attraper mon gel douche et ensuite j’ai senti deux mains sur mon corps qui me frottaient le dos délicatement. Mes sens étaient en éveil. Il n’en avait pas encore assez tout comme moi d’ailleurs, mon corps était en éveil et en redemandait encore. Ses mains étaient expertes, trop expertes. Moi aussi je pris le gel douche et je me surpris à le laver tout doucement. Je n’aurais jamais pensé être capable de faire ce genre de chose mais avec Zakhiel tout était si simple comme si nous le faisions depuis déjà des années. Tout était nouveau pour moi et pourtant je me sentais de plus en plus téméraire. Et sur ce qui se passa ensuite je ne peux dire que « oh mon dieu».

     

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