• L\'incroyable destin de June St John - Chapitre 18

     

     

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    Chapitre 18

     

    Il avait été décidé que Zakhiel reprendrait les cours dès le lendemain. Il était hors de question de me laisser seule sans protection. Comme je ne voulais pas aller en cours dans ce vieux pickup nous avons pris ma voiture pour nous rendre au lycée.

    Je sentais que tout le monde était sous pression. Mon grand-père relisait encore et encore ses vieux livres. Il n’arrêtait pas de noter des tas de formules sur des feuilles. Il avait plus l’allure d’un vieux savant fou que d’un enchanteur tiré à quatre épingles à l’allure un peu british.

    Le soir Zakhiel étudiait la magie. Nous n’avions pas encore trouvé ses dons mais nous ne baissions pas les bras. Une chose était sûr c’est qu’il pouvait donner à certains objets leurs propres pouvoirs magiques comme il l’avait fait avec mon collier. Mon grand-père avait cherché les aptitudes de Cassandre, il pensait que Zakhiel aurait certainement acquis certains de ses dons. Le seul point qui inquiétait un peu mon grand-père c’est que Cassandre avait la capacité de voyager dans le temps. Et il ne savait pas quels en seraient les conséquences sur un vampire. Le problème c’est que Zakhiel est supposé être mort et la magie est quelque chose qui vit. Les formules qu’il invoquait fonctionnaient et il pouvait grâce à ça me protéger en cas de besoin. Nous avons appris à protéger notre maison par la magie. J’aimais les moments où nous faisions des enchantements ensemble, ça nous rapprochait tellement.

    Malgré le danger toujours présent nous étions heureux. Après les cours de magie nous nous retrouvions dans sa pièce qui avait encore changé. Il avait rajouté des rideaux à sa petite fenêtre, quelque chose de sobre et d’assez masculin. Sur son bureau quelques vieux livres que mon grand-père lui avait prêté et une nouvelle carte de bibliothèque. Il nous arrivait de faire nos devoirs ici, lui à son bureau moi sur son lit. Mais nous ne pouvions pas rester longtemps concentré, il venait souvent me rejoindre pour m’embrasser dans le cou, me caresser le dos, et ça se terminait pas de longs baisers. Le weekend j’allais dormir au fond du jardin, je sais que ça ne plaisait pas trop à mon grand-père mais j’avais 18 ans et il ne pouvait pas m’emprisonner dans ma chambre.  J’avais de plus en plus envie de Zakhiel mais je ne savais pas comment m’y prendre pour le lui faire savoir. Je sentais qu’il se retenait lorsque nos baisers devenaient un peu trop pressants. Je devais faire le premier pas mais je n’avais pas non plus envie qu’il me prenne pour une godiche. Il m’avait déjà dit qu’il avait eu des aventures pendant toutes ses années d’existence alors pourquoi hésitait-il avec moi ?

    Un soir alors nous nous embrassions avec fougue, j’ai mis ma langue dans sa bouche pour qu’elle se mélange à la sienne. Il se laissa faire et notre baiser fut parfait. Il n’avait plus voulu de baiser si intense depuis que je l’avais vu et senti tout croc dehors. Pendant ce temps ma main se promenait sous son tee-shirt, autant de témérité me faisait rougir. Je laissais glisser le bout de mes doigts le long de sa peau. Il frémissait et grognait doucement. Je mettais ma main dans ses cheveux comme pour l’agripper, je sentais qu’il appréciait. C’est à ce moment là qu’il choisit pour passer à son tour sa main sous mon pull. Je frissonnais  et des fourmillements courraient au bas de mon ventre. Je voulais qu’il sache que je ne désirais pas qu’il arrête ses caresses alors j’ai enlevé mon haut. Ses yeux étaient brillants d’émotions et en un clin d’œil mon soutien gorge était par terre. Il partait délicatement à la découverte de mes seins. Ses doigts étaient délicats et adroits, très adroits.  Je prenais un plaisir nouveau qui me brulait à l’intérieur, mon corps l’appelait, mon cœur aussi.

    -          - Je te veux mon amour, lui dis-je à l’oreille.

    -          - Tu es sûre ?

    -          - Oui aussi sûre que je t’aime.

    -          - Je t’aime June, je t’aime comme je n’ai encore jamais aimé.

    Et ce sont les derniers mots qu’il m’a prononcé avant de me faire passer la plus belle nuit de ma vie. Faire l’amour avec un vampire était merveilleux, il a été doux, patient, aimant, délicat. Lorsque nous avons repris nos esprits nous étions entouré de pétales de roses rouges.

    -          - C’est  toi qui a fait ça ? me demanda-t-il.

    -          - Je ne sais pas, j’étais tellement heureuse. Je n’avais jamais fait l’amour.

    -          - Je le savais, je l’ai toujours su mon amour. C’est pour ça que je n’ai pas voulu te presser. Je savais que lorsque tu serais prête tu me le ferais savoir.

    -          - Tu as dû me prendre pour une gamine.

    -          - Non. Tu as été parfaite. Et je peux te l’avouer c’est la première fois que je prends un réel plaisir. L’amour change bien des choses.

    Nous étions heureux dans les bras l’un de l’autre et à chaque fin de weekend retourner dans ma chambre était un réel suplice.

    Lorsque le collège sera terminé pour moi je chercherais un travail et je prendrais un petit studio, j’espérais que Zakhiel vienne avec moi mais nous ne parlions pas d’avenir. J’avais peur qu’un jour il ne soit plus là, qu’il disparaisse sans dire un mot poussé par une envie irrésistible de vivre autre chose. C’est vrai que je ne savais pas grand-chose des vampires à part le si peu que Zakhiel m’avait dit.

    Un soir alors que nous faisions nos devoirs, je me suis décidée à lui poser la question.

    -          - Zakhiel, parle-moi des vampires.

    -          - Pourquoi ma douce ? Pourquoi cette question maintenant ?

    -          - Parce que je pense que si je dois les combattre il faut que je les connaisse un peu mieux, tu ne crois pas ?

    -          - Si mais tu sais il n’y a pas grand-chose à dire. Les vampires sont des meurtriers c’est leur nature. Quelques uns seulement ont passé des pactes avec les humains comme moi avec Nathan ce qui les a un peu plus humanisé.

    -          - Est-ce que tu as déjà transformé un humain ?

    -          - Non jamais. Et puis ça nous est interdit.

    -          - Interdit par qui ?

    -          - Je ne sais pas trop. Je sais que si nous transformons un humain on nous tombe dessus illico. Mais je n’ai jamais connu quelqu’un qui l’avait fait donc je me demande quelquefois si ce n’est pas des histoires pour nous faire garder le droit chemin.

    -          - Mais il doit bien y avoir quelqu’un qui a fait passé ce message tu ne crois pas ?

    -          - Je pense que c’est une idée des vampires originels. Je pense qu’ils veulent garder ce pouvoir pour eux seuls. Il y a moins de dégats de se faire vampiriser par un originel que par les autres.

    -          - Comment ça ?

    -          - Et bien les vampires qui étaient autrefois humain n’ont pas le même venin et lorsqu’ils transforment quelqu’un celui-ci peut devenir fou ou bizarre. Et lorsque ça arrive il faut mieux en finir tout de suite. Ils sont beaucoup trop instables pour les laisser en liberté dans les rues.

    -          - Et ça n’arriverait pas avec un vampire originel.

    -          - Non leur venin est de très grande qualité.

    -          - Et avec toi ?

    -          - Je ne sais pas. Je ne suis ni l’un ni l’autre. Je n’ai jamais voulu transformer qui que ce soit. J’aime trop vivre au milieu des humains pour lui faire le moindre mal. Et puis pour ceux qui font le mal, je ne prendrais pas le risque de les transformer pour les voir décimer la population. Une partie de ton caractère humain reste après ta transformation. Moi je n’ai jamais été un humain et je croyais être l’enfant de deux vampires originels. Maintenant que je sais la vérité je ne sais pas ce que je suis. Tout ce que je sais c’est que je comprends mieux pourquoi j’ai choisi cette vie plutôt que vivre auprès de mon père. J’ai toujours détesté sa cruauté.

    -          - Mais maintenant tu es là avec moi. Enfin jusqu’à un certain temps.

    -          - Qu’est-ce que tu veux dire ?

    -          - Un jour tu partiras je le sais. Tu n’es pas immortel ?

    -          - Si mais pour l’instant je vieillis comme toi.

    -          - Et tu vieilliras jusqu’à quand ?

    -          - Jusqu’à ce que j’ai à peu près l’apparence de 25 ou 30 ans, ça dépend.

    -          - Donc tu pourrais rester auprès de moi encore une dizaine d’années ?

    -          - Non mon amour. Je veux rester auprès de toi pour toujours. Mais je ne veux pas en parler pour l’instant. Laisse-moi t’aimer comme un fou, sans contrainte.

    -          - Sans ton père ?

    -          - Nous allons tout faire pour ça, je te le promets.

    Et c’est sous ses multiples baisers que la soirée s’est terminée.

     

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