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    EPILOGUE
     
    Alice
     
     
     
     
    J'avais enfin tout raconté à Matthiew. Ma mère morte en me laissant à un beau-père qui n'a vu en moi que le jeune fille qui grandissait devant lui. Jusqu'à cette fameuse nuit où il est entré dans ma chambre. J'avais honte et n'osais dire à personne les attouchements que me faisait cet homme nuit après nuit alors qu'il me menaçait. La journée il se faisait passer pour le beau-père idéal et compréhensif.

    Cela a duré un certain temps. Je voulais m'enfuir mais pour aller où. Je n'avais pas d'argent, plus aucune famille. Et puis je n'étais pas encore majeur.

    Une nuit il est entré comme une furie dans ma chambre, il a déchiré ma chemise de nuit et ma petite culotte et il m'a violé à plusieurs reprises. Je m'étais débattu comme je le pouvais mais ça n'avait pas changé grand-chose. Au petit matin, il a montré quelques signes de fatigue et j'ai pu attraper ma lampe de chevet et la lui a fracassé sur son crâne. Je n'ai pas regardé si je l'avais tué ou juste assommé. J'étais tremblante et en pleurs en prenant un sac, ma boite à trésor et mon livre de contes. Je me suis enfuie sans savoir réellement où j'allais.

    La suite à quelques détails prêt Matthiew la savait déjà.

    Lorsque j'ai terminé mon récit j'ai regardé l'homme qui se tenait près de moi. Je savais qu'il était en colère et qu'il voulait me rendre justice mais je l'ai convaincu que ça ne changerait rien et surtout je ne voulais pas qu'il lui arrive des ennuis à cause de moi.

    Ma première visite a été à Mr et Mme Blackwells. Matthiew m'a accompagné après m'avoir appris que le vieil homme avait vendu la librairie et avait pris sa retraite. Je soupçonnais Matthiew de rester avec moi seulement parce qu'il avait peur que je m'enfuie à nouveau. Il lui faudra du temps, il a tellement souffert de mon absence. Il m'avait tellement manqué que je ne lui en voulais pas au contraire c'était comme si nous étions aimanté l'un à l'autre et incapable de nous séparer.

    Mr Blackwells avait changé, il avait vieilli à une vitesse incroyable. Lui aussi m'a pris dans ses bras lorsqu'il m'a vu. Mais maintenant je comprenais ce débordement d'affection et je me sentais bien. Pendant des années j'ai fui les gestes tendres et interdisais à quiconque de me toucher. Mais là c'était différent j'étais de retour, j'étais encore moi mais ma carapace je l'avais perdu à San Francisco et dans les bras de Matthiew.

    J'étais enfin heureuse, ma vie avait changé. Les mois étaient passés dans un bonheur parfait. Matthiew et moi nous avons déménagé, nous habitions une petite ville au nord de Seattle.
    Nous avons acheté une librairie que nous tenions avec Mr et Mme Blackwells enfin quand ils n'étaient pas trop occupés par leurs petites ballades amoureuses. Je m'imaginais à leur âge main dans la main avec Matthiew, nos cheveux blancs comme la neige et je souriais.

    Nathan nous avait suivis. J'avais appris à lui faire confiance et il était devenu un ami précieux.

    Je regardais notre maison lorsqu'une main s'est posée autour de ma taille.

    - Tu vas bien mon ange ?

    - Très bien. Je suis heureuse.

    - J'aime te l'entendre dire, m'a dit Matthiew sentant son souffle dans mon cou.

    - Matthiew ?

    - Mmmmm.....

    - Est-ce que tu aimerais qu'un jour on se marie ?

    Il m'a regardé, complètement hébété.

    - Tu sais que normalement c'est à moi de te poser cette question. Et oui un jour lorsque tu seras prête je te ferai ma demande.

    - Avant le printemps prochain ?

    - Qu'est-ce qu'il y a Alice ? Pourquoi cette question ?

    - Je voudrais que l'on soit mari et femme avant l'arrivée du bébé.

    - Avant quoi ? Alice tu veux dire que ....

    - Oui mon amour. Alors tu veux bien m'épouser avant le printemps prochain ?

    - Oui, a-t-il crié au beau milieu de la rue me faisant virevolter dans ses bras.





    FIN
     
     
     
     
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    CHAPITRE 31
     
     
    Mathiew
     
     
     
    Mon livre faisait un carton et mon succès me faisait voyager très souvent, trop souvent.
    Heureusement je n'avais plus que deux semaines de promo et ensuite je pourrais reprendre ma vie en main.

    A chaque fois les mêmes questions, les mêmes réponses. La seule chose que je ne dévoilais pas c'était pourquoi j'avais fait et surtout pour qui j'avais fait cette dédicace.

    Je regardais mon courrier assis à mon bureau. Maintenant un cadre avec le dessin d'Alice trônait sur l'étagère à hauteur de mes yeux. Pas un seul jour je ne pensais à elle. Est-ce que quelque part elle avait lu mon livre ? Avait-elle compris certaines choses. Pour moi ce livre était beaucoup plus qu'une fiction. Un dernier appel à celle que j'aimais.

    Je comptais retourner à San Francisco après ces deux semaines. Je devais continuer mes recherches, je devais la retrouver, ne pas perdre espoir.

    - La voiture est prête, m'a dit Nathan. On file à l'aéroport.

    - Pas de fête en mon absence. Et personne dans ma chambre.

    - Pas de panique. Je connais les consignes. Tu me donnes de tes nouvelles ?

    - Evidemment. Et puis ce n'est que pour deux semaines.

    Je regardais une dernière fois la pièce. Elle était, à mes yeux, toujours aussi vide. Aussi vide que l'était ma vie malgré tout ce qui m'arrivait.

    J'ai pris mon sac à l'entrée de ma chambre et je me dirigeais vers la sortie de l'appartement, là où m'attendait Nathan avec la voiture.

    Mais en ouvrant la porte d'entrée ce n'est pas le palier sombre que j'ai vu mais Alice qui se trouvait là s'apprêtant à frapper.

    J'étais stupéfait, ne sachant quoi faire. Je me demandais si je rêvais car l'apparition que j'avais devant moi ne parlait pas.

    - Bonjour, c'était tout ce que j'avais réussi à dire.

    - Bonjour, a-t-elle répondu émue.

    Je n'arrivais pas à croire qu'elle était là. J'avais envie de la prendre dans mes bras mais comment réagirais-je si ce n'était qu'un mirage ?

    - Bordel mec, je suis en double file, qu'est-ce que tu fous ?

    Nathan m'a dévisagé et a pris le temps de regarder la jeune femme qui se trouvait toujours devant la porte.

    - Je vais faire un tour. Tu m'appelles quand ....

    - C'est ça je t'appelle.

    L'arrivée de Nathan m'avait fait revenir à la réalité. Alice était toujours là, ce n'était pas un rêve.

    C'est alors que j'ai fait un pas vers elle, l'entourant de mes bras je l'ai amené contre mon torse. Elle était revenue dans ma vie c'est tout ce qui comptait pour le moment.

    Ma tête était déjà contre ses cheveux respirant à pleins poumons pour retrouver des odeurs familières qui m'avaient tant manqués.

    - Alice ! Si tu savais comme tu m'as manqué.

    - Je sais. Je le sens encore plus fort maintenant. Matthiew, je suis désolée d'être partie sans tenir ma promesse.

    Mon cœur a eu des ratées. Avais-je mal interprété sa réapparition ?

    Je n'osais pas la regarder. J'avais peur de ce qui m'attendait. J'avais promis de la laisser partir si c'était ce qu'elle désirait mais en étais-je capable maintenant ?

    Elle me repoussait légèrement afin de pouvoir me regarder.

    - Ne pleures pas mon amour, m'a-t-elle dit alors que je ne m'étais pas rendu compte que je lui montrais ma fragilité. Je viens reprendre ma place auprès de toi si tu veux toujours de moi. Mais j'ai des choses à te dire. Des choses que j'aurais dû t'expliquer depuis un moment déjà.

    - Ta place ? Mais ta place n'a jamais quitté mon cœur. Je t'aime comme un fou et pour les explications nous verrons ça plus tard car pour l'instant j'ai terriblement envie de me sentir en toi, ajoutais-je en le prenant dans mes bras pour prendre la direction de notre chambre.

    Nous nous sommes embrassés fougueusement et passionnément. Le trou au fond de mon cœur se remplissait d'amour au fur et à mesure de ses baisers, de ses caresses.

    - Je t'aime Matthiew, je ne te quitterais plus jamais, a-t-elle réussi à me dire au creux de mon oreille alors que mes lèvres goûtaient à la moindre parcelle de sa peau.

    Ce moment a été magique. Notre première fois. L'avion je ne l'ai pas pris ce jour là et encore moins les jours d'après, annulant par la même occasion mes obligations.
     
     
     
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    CHAPITRE 30
     
     
     
     
    Je n'ai pas vu Mary-Anne de la journée. Elle a dû quitter l'appartement mais j'étais tellement dans l'histoire que tout ce qui se passait autour de moi n'était que superflu.

    J'arrivais si facilement à démêler la fiction et la réalité. Ce livre c'était nous mais avec un petit plus. Je pouvais voir notre histoire du point de vue de Matthiew. Je savais pourquoi il était parti de son village car l'histoire commençait à ce moment là. C'était comme si ce livre avait été pour lui une thérapie, il avait aussi ouvert son cœur. Il m'aimait j'en ai toujours été persuadé. Mais avec ses mots ça prenait une véritable ampleur.

    Cette nuit là j'ai eu du mal à trouver le sommeil. Dans ma tête des images. Un mélange de réalité et de fiction. Mais une image me réveillait constamment, cette image c'était celle de son visage. Son visage et surtout son regard qui me fixait. Il était si triste et il prononçait mon prénom encore et encore.

    Je sentais maintenant que ce que j'avais fait avait été une connerie mais je ne pouvais pas faire machine arrière. Je ne pouvais pas lui dire que j'avais eu tort et puis il restait encore du blanc à combler à notre histoire.

    Je me levais pour aller à mon travail. Mary-Anne n'était toujours pas rentrée. M'en voulait-elle d'être rentrée hier alors qu'elle avait de la compagnie ?

    En fait j'étais contente qu'elle ne soit pas encore rentrée. Ça me laisserait le temps de me préparer à avoir une conversation avec celle que je considérais un peu comme ma colocataire.

    Je trainais les pieds, la matinée avait été pénible. Sergio avait organisé une soirée et la salle était immonde.

    Je montais les escaliers et tournais la clef dans la serrure. La première chose que j'ai vu en pénétrant dans la pièce principale c'était mon livre enfin le livre de Matthiew, entre les mains de Mary-Anne.

    - Lâche-le s'il te plait, ce livre est à moi, criais-je en me disant que j'aurais dû le mettre dans mon sac comme pour tout ce à quoi je tenais.

    - Désolée, il était sur le canapé.

    - Excuse-moi mais j'y tiens énormément.

    - Tu sais que je l'ai rencontré ? me dit-elle d'une voix calme en regardant la photo de Matthiew au dos du livre.

    - Quoi ? ai-je dit en me laissant glisser sur le sol.

    - Ça ne va pas ? s'écriait Mary-Anne en se levant brusquement afin de venir près de moi.

    - Tu as rencontré Matthiew ? Où ça ? Quand ?

    - Au boulot, il y a quelques temps déjà. Il cherchait quelqu'un. Je m'en souviens parce que j'ai cru que c'était un détective privé. Je n'ai pas voulu t'en parler, tu étais assez mal comme ça mais il te cherchait.

    - Comment tu sais qu'il me cherchait ?

    - Est-ce que ce monsieur connait beaucoup d'Alice ?

    - Non ! Tu aurais dû m'en parler. Je devais être au courant.

    - J'ai cru te protéger. Et merde j'ai fait ce que j'ai cru bon de faire.

    - Il a dit autre chose ?

    - Qu'il te laisserait vivre ta vie si c'était ce que tu voulais vraiment mais à la condition que tu tiennes ta promesse.

    - Ma promesse ?

    - Lui dire au-revoir.

    - Il avait l'air d'aller bien ?

    - Pas facile à dire mais une chose est sûre rien ne comptait à part retrouver celle qu'il aimait.

    Je restais silencieuse. Ses dernières paroles avaient fait tilt dans ma tête. Il avait raison, je lui avais fait cette promesse. Lui dire au-revoir c'est tout ce qu'il m'avait demandé et moi j'ai fui sans un regard vers cet homme que j'aimais.

    - Alice ?

    - Oui, ai-je répondu fébrilement.

    - La dédicace t'est destinée n'est-ce pas ?

    - Je suppose.

    - Pourquoi l'as-tu quitté ?

    - Il le fallait.

    - Je ne comprends pas.

    - Il avait des obligations familiales et je n'avais pas ma place dans celle-ci. Je ne voulais pas me mettre en travers de sa route. Et puis j'avais un certain passé avant de le rencontrer. Et une partie de ce passé je n'en ai pas parlé à Matthiew.

    - Il a pourtant l'air de quelqu'un de compréhensif ?

    - Oui. Mais je ne savais pas à quel point.

    - Tu es vraiment bizarre. Pourquoi tu n'en as pas profité de tout lui raconter sur ton passé ? Au moins tu aurais fui pour de bonnes raisons. Tu as ce mec dans la peau et d'ailleurs je suis sûre que tes petits personnages en bois avec lesquels tu t'endors viennent de lui.

    - Comment tu sais pour les figurines ?

    - Je ne suis pas si nunuche. Tu les tiens même dans ton sommeil, je le vois lorsque je rentre et tu les emmènes toujours avec toi dans ton sac avec tout le reste de ce que tu aimes d'ailleurs. C'est pour ça aussi que le livre, enfin tu vois.

    - Oui. Je comprends et pour les sculptures tu as raison, c'est lui qui les a faites.

    - Alors fonce ! Rentre chez toi. Va le retrouver. Tu as la chance incroyable d'avoir rencontré un mec comme lui et crois-moi je sais de quoi je parle.

    - Je ne peux pas, c'est impossible. Je n'ai jamais fait machine arrière.

    - Et bien c'est le moment de changer. Je vais t'accompagner jusqu'au bus. Tu dois le retrouver, un tel amour est rare et précieux. Ne le gâche pas.

    Je la regardais ébahie. Je savais qu'elle avait raison mais comment faire face à la situation. Me retrouver devant Matthiew alors que je l'avais quitté sans aucune explication.

    Mon cœur battait fort et j'avais l'impression d'être en pleine crise d'angoisse. Mary-Anne me serrait fort dans ses bras, c'était la première fois qu'elle avait un geste d'affection pour moi.
    Moi aussi je l'ai prise dans mes bras en pleurs bien évidemment. Je sentais que je lâchais prise et que ma carapace se fissurait pour libérer enfin le vrai moi.
     
     
     
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    CHAPITRE 29
     
     
    Alice
     
     
     
     
     
    Les mois étaient passés. Pour tout le monde le temps passe vite pour moi chaque jour ressemble à l'éternité.

    Mary-Anne ne savait plus comment me faire sourire et avait même abandonné l'idée.

    Je me levais que pour aller travailler et en général j'étais épuisée d'avoir encore une fois rêvé de lui. Je reconnaissais chacun de ses traits m'imaginant les toucher pour découvrir le moindre détail de son visage, de son corps.

    Le reste du temps je rangeais l'appartement, faisais les courses et le ménage. Je faisais tout pour me rendre utile et facilité la vie de ma colocataire.

    Quelquefois, enfin cela arrivait de plus en plus souvent, je trouvais un mot sur la porte. Elle n'était pas seule. Alors j'allais me balader ou bien je regardais l'océan me demandant ce que Matthiew faisait au même moment.

    C'est justement en revenant d'une de mes ballades que j'ai été un jour attirée par une vitrine.

    Devant moi une photo de Matthiew et posé tout autour des piles de livres. Il venait se paraitre un nouveau roman, son roman. Je m'approchais de la vitre sans lâcher mon regard de la photo.

    - Vous allez bien ? me demandait quelqu'un à côté de moi.

    - Oui. Merci.

    - Vous connaissez cet auteur ?

    - Oui, un peu.

    - Vous en avez de la chance. Son livre fait un tabac. C'est l'histoire d'une jeune femme et d'un homme qui se transforme en loup.

    - En loup ? mais ...

    - Vous devriez l'acheter, je l'ai dévoré en deux jours et je viens en prendre un exemplaire pour l'anniversaire d'une amie.

    J'ai fait signe à la jeune femme et je l'ai suivi dans la boutique. Je n'en croyais pas mes oreilles. Tout le monde avait l'air de vouloir le nouveau roman de Matthiew. Il avait raconté notre histoire. J'en rougissais tout en prenant dans mes mains un exemplaire que je me suis empressée de payer.

    Je marchais vite et n'avais qu'une hâte de rentrer à l'appartement.

    Je tenais contre ma poitrine le livre comme si il était le plus précieux de tous les trésors.

    Mary-Anne n'avait pas enlevé le panneau mais ça m'était égal, je me ferais discrète.

    Sans un bruit mais le cœur battant je me suis recroquevillée sur le canapé qui me servait de lit et j'ai ouvert la première page.

    Quelques lignes écrites comme de sa propre main.

    « Ce livre est pour toi. Je sais que nos chemins se croiseront un jour et que plus jamais je ne te laisserais partir. Grâce à toi je sais ce que sont des âmes sœurs et ce qu'est l'amour éternel ».

    Je tremblais comme une feuille et les larmes coulaient abondamment sur mes joues.

    Cependant je continuais ma lecture et tournais les pages fascinées par ce que je découvrais.
     
     
     
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    CHAPITRE 28
     
     
     
    J'étais rentré à Seattle. J'avais exploré toutes les possibilités sans aucun résultat. J'étais d'une humeur de chien et m'avait fallu plusieurs heures de courses dans la peau de l'animal qui faisait parti de moi pour évacuer ma frustration.

    J'avais du mal à tourner la page mais je me disais que si un jour elle revenait je me devais d'être là.

    Plusieurs fois par semaine j'allais voir Mr Blackwells. Nous jouions aux échecs et discutions de nos différentes lectures. Il avait vendu la librairie. Il avait perdu l'envie et n'avait plus la force de gérer la boutique seul.

    Nathan avait trouvé un travail à l'épicerie du coin et avait pris ses marques dans mon appartement.

    Moi j'étais en pleine écriture de mon prochain roman. En fait j'en étais aux corrections et sa sortie était déjà prévue. J'en avais terminé avec les romans historiques, j'étais passé aux histoires fantastiques. L'histoire ressemblait beaucoup à la mienne, enjolivée bien sûr.

    Dans mon roman l'héroïne s'appelait Elise et l'être fantastique Max. En fait j'en avais parlé à Alice bien avant que je prenne la décision de réellement écrire cette fiction.

    Je n'oubliais pas Alice. Elle faisait partie de moi. Je l'aimais plus que ma vie et ce serait ainsi jusqu'à mon dernier souffle.
     
     
     
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